Le Livre secret des sorcières - Katherine Quenot

Katherine Quenot,
Albin Michel, 1994
Illustré par Guillaume Aretos


Cet ouvrage de 127 pages se présente comme un dictionnaire, mais aussi comme un « beau livre » abondamment illustré, avec des notes manuscrites dans les marges et comporte une bibliographie. Il propose des définitions se rapportant au domaine de la sorcellerie, tant dans ses pratiques que dans son historique, qu’il s’agisse de termes occultes ou de noms de personnages.

L’AUTEUR : Katherine Quenot, née en Normandie, vit à Paris. Diplômée de psychologie et de psychomotricité, elle se lance dans l'écriture avec le journalisme, une expérience qui l'amène du journal Pilote au Figaro. En 1991 sort son premier roman, Blanc comme la nuit, chez Albin Michel. Il est très vite suivi d'autres livres de "fantastique thriller" comme Rien que des sorcières (1993), Si tu m'aimes (1995), et Momie (1998). En 1994, Katherine Quenot réalise un beau livre avec Guillaume Aretos, qui connaît grand succès : Le livre secret des sorcières.
Elle publie également 16 titres dans la collection «Les compagnons de la peur », une série d'aventures mettant en scène des adolescents confrontés à l'irrationnel. Depuis, elle collabore à de nombreuses collections pour enfants, adaptant pour l'écriture les récents succès de Disney, Atlantide et La planète au trésor. En 2005, elle remporte "Le prix de la Nuit du Livre et BD" pour « Le livre secret des elfes ».

EXTRAITS :

D comme Dates de naissance et de mort de la chasse aux sorcières :

1420-1670 : la chasse aux sorcières a donc vécu 250 ans.
Deux cent cinquante années où défilèrent des courants, des idées et des gens très différents, mais où un sport national se maintint contre vents et marées ; le rôtissage des sorcières.
Comme l’Inquisition fonctionnait déjà elle-même depuis plus de deux cents ans quand la chasse aux sorcières fut lancée, cela nous donne presque cinq cents ans de répression en tout.
La dernière exécution en Allemagne eut lieu en 1775, en Angleterre en 1684. En France, quelques braises oubliées allumèrent de très tardifs bûchers : à Lyon en 1745, où périrent cinq sorcières sur 29 inculpées, à Bournel en 1836, et à Camalès en 1856


MON AVIS :
L’ouvrage évoque essentiellement l’univers des sorcières contemporaines des procès de sorcelleries, et abordé d’un point de vue « chrétien ». Autant dire qu’il n’y ait fait aucune allusion ni au Paganisme, ni aux "sorcières modernes" adeptes de la WICCA.
Il est surtout intéressant pour l’originalité des illustrations (c’est la raison essentielle pour laquelle je l’avais acheté à l’époque de sa sortie).

J'ai aussi ce livre, que je trouve fort sympathique. Certes, c'est un peu (voire beaucoup) cliché par moment...mais le côté "beau livre" vaut vraiment le coup.

Je l'avais emprunté à une copine dans le temps. J'ai trouvé aussi qu'il n'était pas vraiment intéressant d'un point de vue païen, mais les illustrations ont le mérite d'être bien faites, malgré tous les clichés. Un livre amusant, sans plus.

J'avais attendu la sortie de ce livre avec impatience étant donné la qualité du "Livre d'école des apprenties sorcières", et quelle déception quand je l'ai trouvé en librairie ! Les illustrations sont chouettes, mais pas mieux que dans le précédent, et le contenu est sacrément pauvre et peu mis en valeur ! Il se présente comme un abécédaire, donc s'il est facile d'y retrouver des éléments, tout n'y figure pas, et c'est plus que synthétique. Il y a même de la redite par rapport au tome I. Je conseille de passer votre chemin...