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 La jument blanche.

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Sara
Lecteur accro
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Sara


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MessageSujet: La jument blanche.   La jument blanche. Icon_minitimeMar 22 Juil 2008 - 18:09

Jules Watson.
Editions Michel Lafon
ISBN : 9782749908595
22€.
484 pages.

Présentation de l'éditeur (piquée sur le site officiel) :
Dalriada… un nom enchanteur que donnèrent à l’Écosse les tribus du Dal Riada, venues s’établir sur ses côtes escarpées au Ier siècle. La Trilogie Dalriada dépeint une ère passionnante, au cours de laquelle invasions et conflits se nourrissaient des croyances ancestrales.

L’esprit de la divine
Jument blanche
souffle sur l’Écosse…

« Jules Watson entrelace habilement l’histoire et la légende.
Une trame merveilleusement documentée, une histoire d’amour attachante et un aperçu captivant du culte des déesses… »
Publishers Weekly

En l’an 79, Julius Agricola lance ses puissantes légions à l’assaut du dernier bastion de Britannia. Pour garantir l’indépendance de son clan, les Épidii, et, peut-être, regagner la confiance de la Déesse suprême, la princesse Rhiann se résigne à épouser Eremon, prince irlandais en exil. Ce mariage, espère-t-elle, déjouera les stratagèmes du Grand Druide qui conteste son autorité depuis qu’elle a perdu ses pouvoirs divinatoires. Eremon, quant à lui, peine à s’imposer auprès des peuplades désorganisées de Dalriada : s’est-il entendu avec les Romains pour défaire les Écossais et récupérer son trône usurpé ?

La princesse maudite, l’héritier banni et le conquérant implacable : trois personnages perdus dans un tumulte de trahisons,
de guerres et d’ambitions, orchestré, outre-monde,
par les impérieuses divinités celtes.

Un extrait (très ciblé, et coupé, puisque je l'avais copié spécialement pour une discussion sur un forum, mais c'est toujours mieux que rien.) :
En ce cas je vais vous raconter le jour où je suis devenue femme.
(…)
Les premiers sangs de lune d’une jeune fille sont un moment important, expliqua Rhiann, car elle peut alors donner la vie, ce don le plus sacré. Elle est désormais soumise aux marées de la Mère : Elle est profondément liée à la Déesse sous Sa forme terrestre.
J’avais douze ans quand le sang apparut. Dans la cabane des vierges, les Sœurs aspergeaient les charbons ardents d’eau et de thym sauvage, et à mesure que la sueur ruisselait sur mon corps, elle emportait ma vie d’enfant. Puis, dans une coupe de sorbier, elles me firent boire les herbes du rêve, le saor, grâce auquel je ne ferais plus qu’une avec la Mère et qui éveillerait les lointains souvenirs de ma naissance en Son sein.
Au cœur de la nuit, deux de mes Sœurs m’ont emmenée dans les bois, mais je n’ai pu voir leurs visages. Je marchais dans un brouillard et elles me conduisirent dans une clairière que je ne connaissais pas. Là, elles se retournèrent et je vis alors leurs visages.
Sous leurs capuches, elles portaient des masques de bois peints en blanc. L’une avait sur le front la pleine lune, dont les bords étaient ornés d’épis d’orge. C’était la Mère. L’autre portait une lune décroissante et son masque était orné de rameaux d’aubépine portant les baies rouges de l’hiver. L’Ancienne. Ainsi, j’étais la Vierge et mes deux autres incarnations, celles que je deviendrais tour à tour plus tard, avaient été mes guides.
« Ma fille, dit l’Ancienne, tu dois rester ici jusqu’à l’aube, laisse la Mère te baigner de Sa lumière et te serrer sur Son sein. Que ton sang coule librement dans la terre. »
Elles m’ôtèrent ma tunique et m’allongèrent au milieu de la clairière sur une couche de feuilles. Puis elles me laissèrent dans le parfum des fleurs. Je fixai les étoiles qui tourbillonnaient sous l’influence des herbes que j’avais bues, puis j’entendis le battement d’un cœur.
Il enfla jusqu’à ce que j’en fasse partie et qu’il parcoure ma peau et ma chair. Je restai ainsi pendant des heures, tandis que mon sang s’écoulait entre mes cuisses dans la terre et nous liait, Elle et moi.
Au bout de ce qui me parut une éternité, je rouvris les yeux. C’est alors que je vis le Cerf. Ses bois frôlaient les branches au-dessus de lui, tandis qu’il s’avançait en foulant les feuilles de l’an passé. Les lambeaux veloutés qui pendaient à ses bois me frôlèrent le visage quand il se baissa et souffla sur moi son haleine parfumée de baies.
Puis il me regarda, et je vis des yeux qui tenaient de la forêt et de l’homme. Il posait sur moi le regard du désir, mais je ne compris pas de quoi il s’agissait. Je fermai les yeux et il souffla de nouveau sur moi. Quand je les rouvris, j’avais dans les bras un homme, mais je voyais ses bois se découper sur la lune. Je me rappelle avoir éprouvé une joie immense, puis ce fut le néant.
Quand je me suis réveillée – et jamais je ne me suis réveillée depuis aussi dispose –, le soleil filtrait à travers les feuilles et me baignait, alors que j’étais blottie comme un enfant dans le ventre de sa mère. Je restai longtemps immobile, me demandant si la nuit avait été réelle ou si je l’avais rêvée. C’est alors que j’ouvris la main.
Dans ma paume je découvris un lambeau du velours des bois du Cerf.
(…)
- Qui était le Cerf, Rhiann ? Murmura-t-il enfin. Etait-il réel ?
- C’était le Dieu, répondit-elle d’une voix ensommeillée. Le Grand Dieu, le premier de tous, le compagnon de la Déesse. C’est Sa semence qui fait d’Elle la Mère, c’est Sa force qui La protège pour qu’Elle puisse laisser la vie s’écouler. Durant cette nuit, j’étais hors du temps, je suis devenue la Déesse. Et Il est venu à moi.


Mon avis :
C'est le premier volume de la trilogie Dalriada, le deuxième : le cerf de l'aube, vient de paraître en français.
Ce livre est présenté par son éditeur comme un roman historique. Sur ce point je suis dubitative, je ne le trouve pas si bien documenté que ça. Cependant, sans être un roman exceptionnel (une histoire un peu facile), il reste distrayant.
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hermine88
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hermine88


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MessageSujet: Re: La jument blanche.   La jument blanche. Icon_minitimeJeu 24 Juil 2008 - 9:01

Ah oui, oui, oui! je confirme, il est vraiment bien, ce roman!
je l'avais dévoré en une journée il y a un mois et j'ai le tome 2 depuis peu mais j'attends la rentrée (et le calme à la maison) pour le lire!
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faery
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faery


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MessageSujet: Re: La jument blanche.   La jument blanche. Icon_minitimeJeu 24 Juil 2008 - 18:11

Je vais attendre que le troisième tome sorte pour les lire à la suite sinon après je suis frustrée... Et puis cela me permettra aussi d'attendre car je vous dis pas les dépenses en livres...
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MessageSujet: Re: La jument blanche.   La jument blanche. Icon_minitime

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