La Mort peut danser.
Jean-Marc Ligny.
323 pages
Editions Denoël
Collection Présence du futur
Prix : 7,32€
ISBN : 9782207249994
Quatrième de couverture :
1181, sur une falaise d'Irlande, la poétesse et prophétesse Forgaill est brûlée vive, accusée de sorcellerie... Huit cents ans plus tard, Bran et Alyz, un couple de musiciens, s'installent dans un manoir datant du XIIe siècle. Sous le nom de La Mort peut danser, ils donnent des concerts dont le succès va grandissant, probablement à cause de la puissance surnaturelle qui anime la voix d'Alyz. Inspiré des légendes celtiques, riche des couleurs et de la beauté sauvage de l'Irlande, ce roman renouvelle magistralement le thème de la possession.
Présentation de l’éditeur (il y a quelques redondances avec le texte d’avant, mais également d’autres précisions) :
Irlande, novembre 1181. Dans ce pays ravagé par l'invasion anglo-normande, on a dressé le bûcher où va périr la prophétesse Forgaill, sorcière aux yeux de l'église, leader rebelle aux yeux du conquérant. Irlande, novembre 1981. Bran et Alyz, un couple de musiciens, installent un studio d'enregistrement dans un manoir du XIIème siècle. Peu à peu la voix et l'inspiration d'Alyz évoluent d'une manière à la fois merveilleuse et inquiétante : elle chante à présent dans une langue inconnue, comme sous influence, et son chant, qui subjugue tous les publics, semble véhiculer des prophéties immémoriales... Inspiré par la voix sublime de Lisa Gerrard, la chanteuse du groupe Dead Can Danse, La Mort peut danser a bénéficié dès sa parution en 1994 d'un accueil particulièrement élogieux tant dans la presse spécialisée que dans la presse musicale. Meilleure vente de la collection Présence du Fantastique après L'Echiquier du mal, ce très beau roman qui est aussi un hommage à l'Irlande déchirée, s'adresse, au-delà du seul public de la littérature fantastique, aux amateurs d'histoire et de musique celtique.
Mon avis :
Que dire de plus ? La présentation de l'éditeur est très complète.
On retrouve l’ambiance de la musique de Dead can dance dans ce magnifique roman, chaque chapitre ayant le nom d’une de leurs chansons.
L’ouvrage est très bien documenté sur la hiérarchie des filid et j’ai beaucoup aimé suivre Forgaill au cours de son apprentissage. La lecture est prenante et les personnages fascinants. On vit en parallèle les histoires d’Alyz et de Forgaill, les voix de la banfile du passé et de la chanteuse du présent s’entremêlent jusqu’à ce que celles-ci se rejoignent. La présentation dit « possession, » mais je serais plus tentée de croire qu’il s’agirait plutôt de réincarnation. Enfin, ne jouons pas sur les mots… C’est un magnifique roman initiatique, extrêmement musical dans son écriture (en bel hommage qu’il est pour une chanteuse) et qui, je pense, plaira à des âmes païennes.